Comment garder une bonne mémoire

Votre façon de vivre — ce que vous mangez et buvez, et comment vous traitez votre corps — peut affecter votre mémoire tout autant que votre santé physique et votre bien-être. Voici cinq habitudes que vous devriez suivre chaque jour pour garder votre esprit et votre corps en forme…

Gérer votre stress

Les contraintes quotidiennes telles que les délais à respecter ou les arguments avec l’entourage familial ou professionnel peuvent certainement vous distraire et affecter votre capacité à vous concentrer et à vous rappeler. Mais le plus gros problème est un sentiment d’anxiété permanent qui peut entraîner des troubles de la mémoire. Si vous n’avez pas de stratégie en place pour gérer votre stress, protéger votre mémoire est une bonne raison d’en avoir une. La respiration profonde, la méditation, le yoga ou toute autre méthode de relaxation ainsi qu’une approche consciente de la vie peuvent vous aider.

Passer une bonne nuit

Les personnes qui ne dorment pas bien la nuit ont tendance à être plus distraites que les personnes qui dorment profondément. Une bonne nuit de sommeil est essentielle pour consolider les souvenirs et garder une bonne mémoire. La raison la plus fréquente de mauvais sommeil est l’insomnie qui est la difficulté à s’endormir ou à rester endormi(e). Malheureusement, de nombreux médicaments utilisés pour traiter l’insomnie peuvent également altérer la mémoire et les fonctions cérébrales générales. C’est pourquoi il est préférable d’essayer d’améliorer vos habitudes de sommeil d’abord puis d’aborder les méthodes douces comme la naturopathie et de vous tourner en dernier recours vers les médicaments seulement si toute autre tactique à échouer. Demandez conseils à un spécialiste de la santé comme votre médecin traitant ou éventuellement parlez de vos troubles du sommeil à un psychiatre.

Arrêter de fumer

Plus facile à dire qu’à faire, certes – mais si vous avez besoin d’une motivation supplémentaire, sachez que les fumeurs ont un plus grand degré de perte de mémoire liée à l’âge et d’autres problèmes cognitifs que les non-fumeurs. Et, bien entendu, sans compter tous les autres effets néfastes de la cigarette. Par ailleurs, les personnes qui fument plus de deux paquets de cigarettes par jour à la quarantaine ont plus du double du risque de développer une démence à un âge avancé par rapport aux non-fumeurs. Cependant, ceux qui arrêtent de fumer à un âge moyen et ceux qui fument moins d’un demi-paquet par jour ont un risque similaire de démence que les personnes qui n’ont jamais fumé. Consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialisé, un tabacologue, pour vous soutenir et vous prescrire un traitement adapté à votre personnalité et à vos habitudes.

Boire avec modération

Boire trop d’alcool augmente le risque de perte de mémoire et de démence. Les personnes atteintes d’alcoolisme ont des difficultés à effectuer des tâches de mémoire à court terme, comme la mémorisation de listes. Un autre type de perte de mémoire associée à la consommation d’alcool est appelé le syndrome de Korsakoff (source: Wikipedia). Dans cette situation, une carence en vitamine B1 à long terme, combinée aux effets toxiques de l’alcool sur le cerveau, peut déclencher une amnésie soudaine et dramatique.

Dans certains cas, cette perte de mémoire est permanente. Néanmoins, si elle est détectée tôt, elle peut être inversée dans une certaine mesure. Il est recommandé de ne pas dépasser un verre d’alcool par jour, même si l’idéal est d’éviter toute consommation. En plus de gagner en mémoire, vous économiserez en calories superflues et vous aurez un teint plus lumineux et une peau plus souple. Faites-vous soutenir par votre médecin traitant, un psychologue ou un psychiatre ou prenez contact avec un centre spécialisé, si vous ne maîtrisez pas votre consommation d’alcool.

Protéger votre cerveau

Le traumatisme crânien est une cause majeure de perte de mémoire et augmente le risque de développer une démence. Utilisez toujours l’équipement approprié pendant les activités à haute vitesse, les sports de combat et autres sports de contact. Portez un casque lorsque vous faites du vélo, de la moto, du patin ou encore du ski, même sur une courte distance. Porter votre ceinture de sécurité en voiture. Les accidents de voiture sont de loin la cause la plus fréquente de lésion cérébrale, et le port de la ceinture de sécurité réduit considérablement les risques de blessures graves à la tête.

Entraîner votre mémoire

Continuez d’apprendre. Le vieillissement entraîne des changements graduels dans de nombreuses compétences associées à la pensée et à la mémoire. Par exemple, vous pourriez avoir plus de difficulté à absorber l’information rapidement. Aussi, il est essentiel de travailler votre mémoire chaque jour pour la garder en forme. Entraîner votre cerveau avec des exercices mentaux est censé activer les processus qui aident à maintenir les cellules du cerveau et à stimuler la communication entre eux. Beaucoup de gens ont des emplois qui les maintiennent actifs mentalement, mais poursuivre un passe-temps ou apprendre une nouvelle compétence peut également aider. Lisez; rejoignez un groupe de lecture; jouez aux échecs ou au bridge; écrivez l’histoire de votre vie; faites des mots croisés ou des casse-tête; suivez une formation; faites de la musique ou de l’art; concevez une nouvelle disposition pour votre jardin. Au travail, proposez ou faites du bénévolat pour un projet qui implique une compétence que vous n’utilisez pas habituellement. Construire et préserver les connexions cérébrales est un processus continu, alors faites de l’apprentissage tout au long de la vie une priorité.

Prendre le temps

Vous pouvez améliorer votre capacité à vous concentrer sur une tâche et éliminer les distractions si vous faites une chose à la fois. Essayez d’éviter les interruptions. Par exemple, si quelqu’un vous demande quelque chose pendant que vous êtes en train de lire ou de travailler, demandez si la personne peut attendre que vous ayez fini. Ne répondez pas au téléphone tant que vous n’avez pas terminé ce que vous êtes en train de faire – laissez la messagerie vocale prendre l’appel. Pour limiter les distractions lors d’un apprentissage, mettez votre télévision, votre ordinateur ou votre smartphone en sourdine afin de travailler dans le calme. Si vous trouvez que vous avez tendance à être distrait pendant les conversations, essayez de vous réunir avec une ou des personnes dans un environnement neutre.

Répéter votre savoir

Lorsque vous voulez vous souvenir de quelque chose que vous venez d’entendre, de lire ou de réfléchir, répétez-le à voix haute ou écrivez-le. De cette façon, vous renforcez la mémoire et la connexion entre les informations. Par exemple, si on vient de vous dire le nom de quelqu’un, utilisez-le quand vous parlez avec lui : “Alors, Pierre, où avez-vous rencontré Jean ?” Si vous avez fait des changements inhabituels par rapport à vos habitudes ou lieux habituels, répétez tout haut ce que vous avez fait pour vous aider à assimiler les nouveautés. Essayez également de ne pas employer des mots passe-partout comme « truc », « machin », « bidule » ou autre mot pour désigner quelque chose ou quelqu’un dont vous avez oublié le nom, faites travailler votre mémoire. Et n’hésitez pas à demander aux autres de répéter des informations en cas de doute ou d’oubli. Si vous n’arrivez toujours pas à mémoriser, consultez votre médecin traitant pour un bilan médical et des conseils adéquats.

Adopter une alimentation équilibrée

Le cerveau se nourrit de bonnes graisses, de sucres lents, de protéines, de vitamines, minéraux et oligo-éléments. La malbouffe, riche en graisses saturées, en sucres rapides et en sel, fatigue l’ensemble de l’organisme et les fonctions cognitives. Méfiez-vous des plats industriels et lisez bien les étiquettes avant d’acheter. Un plat bio, sans gluten et / ou sans lactose ne veut pas dire pour autant que le plat est équilibré, juste qu’il contient des ingrédients issus de l’agriculture biologique, qu’il est sans gluten et / ou sans lactose, cela ne veut pas dire qu’il contient suffisamment de protéines, de fibres, d’antioxydants et d’acides gras essentiels. Pour un cerveau en bonne santé, misez sur les huiles végétales non-raffinées, les légumes verts, les fruits rouges, les céréales complètes, les légumineuses, les graines, les noix et autres fruits secs et oléagineux, les poissons gras et les crustacés, le chocolat noir (+85% de cacao).